Calamiti-Lily

Défouloir

Samedi 8 mai 2010 à 21:39

Ils veulent absolument me faire ^prendre un cachet mais ya pas moyen. Je ne prendrai rien tant que je ne serai pas chez moi. Ils sont capables de me droguer et me faire signer n'importe quoi après.
Je veux bien qu'ils prennent ma tension, mais seulement assise sur  une chaise. Je refuse obstinément de m'approcher du lit. Le vieux bouc continue à essayer de me convaincre et son assistant bloque la porte.
_"JE NE DORMIRAIS PAS LA !!!!!!!!!!!" je lui hurle " VOUS NE ME FEREZ PAS DORMIR DANS LE TOMBEAU DE MON PERE !!!!!!!!!"
_"Mais vous êtes libre de partir mademoiselle, vous êtes majeure..'" il me répond, ce connard de psy de mes couilles
_"Ha ouais?...Alors  pourquoi l'autre il bloque la sortie?" je lui demande, ironiquehttp://calamiti-lily.cowblog.fr/images/lidopital.jpg
"l'autre" reste con et me laisse enfin m'échapper.
Ils retiennent encore un peu mon beau-père pendant que j'attend assise par terre dans le couloir en hurlant une chanson de Renaud:
" LA MEDECINE EST UNE PUTAIN
SON MAQUEREAU C'EST L'PHARMACIEN !!!!!!!"
un homme à moitié nu demande les toilettes en bavant.
JE VOUDRAIS TOUT CASSER.

Jeudi 6 mai 2010 à 20:00

http://calamiti-lily.cowblog.fr/images/37672.jpgJ"en n'en peu plus de ne pas trouver le sommeil. Mon organisme est à bout. Je vais v oir un autre médecin. Il m'envoit à l'hôpital voir un "spécialiste".

C"est l'enfer, un vrai labyrinthe où le personnel ne parait rien avoir d'autre à foutre que jouer au ping-pong avec toi en t'envoyant baldinguer d'un bout à l'aute de leurs interminables couloirs qui puent le médoc.

Le psy est un vieux bouc à la barbe blanche qui veut bien me donner quelque chose à condition que je passe la nuit à l'hôpital. Je refuse violamment mais il lache pas l'affaaire et il essai de m'embrouiller alors je me tire de son bureau en claquant la porte.
Il demande à voir mon beau père.

Je les attends en chioalant dans le couloir et pis quand ils  reviennent ils veulent me faire examiner par un médecin. Je veux pas me faire osculter dans une chambre, j'ai peur qu'ils m'enferment. Et quand ils finissent par me forcer à y rentrer je vois le lit d'hôpital et là mes jambes elles se dérobent sous moi et je tape une crise de nerf parce que je me dis, Putain, mon pèreil est mort dans un lit comme ça.

C'est trop moche un lit d'hôpital.

C'est trop moche.

Vendredi 30 avril 2010 à 3:35

http://calamiti-lily.cowblog.fr/images/souriverte537748297f85d3910d6.jpgok, exo d'écriture.
Faut caser les mots suivants dans un texte:
hérrisson
carnaval
été
apparition
inoui
souris
cervelle

ok, mon texte à moi il donne ça:
 

une souris verte...Qui devient un escargot tout chaud!!!
j'ai pas beaucoup de neurones encore valides dans ma petite cervelle, mais il me semble qu'on devrais changer cette recette.
Au lieu de l'eau, un peu de pinard, pis à la place de l'huile, de la chorba, pourquoi pas!

Et ce coup ci, ça nous donnerais....

Un hérisson tout froid! HA HA HA!!!

C'est inoui, l'été est presque là.....

L'apparition de cette recette devrait en être la star!

Souris verte, escargot, hérisson, venez danser, drôle de carnaval...
.

Mercredi 28 avril 2010 à 19:51

http://calamiti-lily.cowblog.fr/images/rueduchatquipeche2small.jpgQui frappe l'air, bon dieu, de ces lugubres cris?
Quel est cet hurlement dans les Rues de Paris?
S'il y a martyre, dites moi lequel
que je l'abreuve d'hydromel

Qui frappe l'air, bon dieu,  serai-ce le vent?
Dans ce cas pourquoi prend-t-il cet air innocent?
S'il y a une tempète, où est la girouette?
Qe je l'apaise un peu, que je l'arrête

Qui frappe l'air, bon dieu, de cette odeur immonde?
Cette odeur tenace, qui persiste et inonde
S'il y a une décharge, dites moi où est-elle?
Pour qu'enfin quelqu'un détruise ces poubelles?

Qui frappe l'air, bon dieu, dans cette ville immense
Quelqu'un tenterait il de chanter ses souffrances?

Qui frappe l'air, bon dieu, de ses lugubres cris?

Quel est cet hurlement dans les Rues de Paris?...

Vendredi 23 avril 2010 à 15:35

http://calamiti-lily.cowblog.fr/images/2105185719tcm1169370.jpg_"Ils ont osés. Ils ont osés le faire venir." Je me dit juste en le voyant pénétrer dans mon univers de blancheur et de piqûres. Je le reconnais tout de suite, c'est notre médecin de famille, celui qui a soigné ma varicelle, celui qui a donner ces saletés de médicaments à ma maman.
Quand il arrive à ma portée, je ne me contrôle plus. La force, je sais pas du tout où je la trouve. Je m'arrache à mes draps et je lui saute dessus.
_"Je vais te niquer! Jvais te niquer, enculé!"
Ya toutes mes aiguilles qui s'arrachent de mes veines et qui fond couler des gouttes de sang sur leur carrelage trop blanc.
Les murs me sautent au  et je perds connaissance. J'entends le sol qui cogne contre mon crâne et qui y résonne à l'infini.
Je chiale.
Pour la première fois de ma vie, ya des milliards de larmes qui me brouillent le regard et me détrempent le visage.
Ca fait Mal, ça fait horriblement Mal de pleurer tellement fort. Pourtant, mon corps, je le sens plus du tout.
Et pis je vois plus Rien. Juste du blanc, un tas de blanc partout.
Et pis d'un coups, je vois ma maman. C'est sur, c'est elle, là-bas, perdue derrière mes larmes.
_" C'est pas du tout la fumée qui pique les yeux, ma maman" je lui dis "c'est pas du tout la fumée, c'est juste l'Amour..."


         FIN

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