Calamiti-Lily

Défouloir

Jeudi 3 juin 2010 à 5:27

http://calamiti-lily.cowblog.fr/images/fugue.jpgJe sonne chez lila, et elle a pas du tout l'air étonnée de me voir, on dirait presque qu'elle m'attendait. Elle rigole pis elle me lance: "vive les 400 coups!"

L'hôpital a téléphoner, et les docteurs sont pas contents du tout.On a pas le droit de se barrer des urgences sans signer sa décharge.  J'ai même les flics aux trousse y parait.
D'ailleurs, ils sont bientôt en bas de chez lila. Elle me rassure, elle me dit qu'ils on pas le droit de monter parce que c'est la nuit.

J'aime bien la Nuit.
Je m'enferme et me planque quand même dans la salle de bain, au cas où ils s'en foutraien de quoi ils ont le droit ou pas, pendant que lila descend parlementer avec les forces du désordre.
Elle  leur promet de me ramenai a la première heure pour signer c'te Putain de décharge.

Jeudi 20 mai 2010 à 14:20

http://calamiti-lily.cowblog.fr/images/sang20gouttes.jpgUne fois aux urgences, ils commencent  par me pomper le peu de sang qu'il me reste, à croire qu'ils veulent m'en vider totalement. J'ai beau dire que stpo, stop, ils m'écoutent pas du tout. L'infirmière attend que je commence à partir dans les vapes pour me coller 2 perfus et déclarer que je ne suis pas en état de rentre chez moi.
On fait rouler le lit jusqu'à une chambre et on m'oubli.
Goutte à goutte, mes perfus se vident dans mes veines.
Le jour s'en va. Ils ont crut qu'ils allaient me faire passer la nuit ici ou quoi?....
Je me lève et je traine  mes perfus vides dans les couloirs, mais tout le monde semble très occupé.
Sur un mur, ya la "chartre du patient", et c'est écrit que j'ai le droit de partir alors je chope une infirmière pour lui expliquer mais elle me rigole à la face avant de s'éloigner.
Je panique.
C'est comme un piège qui se referme sur moi.
Je rassemble mes affaires dans mon sac et je me dirige laborieusement vers la sortie, tirant et poussant ces Putains de perfus qui roulent plus.
Dans le hall d'entré, tout le monde est plongé dans le match de foot, pesonne ne fait attention à moi, pas même le gars de l'acceuil.
Je m'assois devant la porte, allume une blonde et réfléchit.
En jetant mon mégot à terre, je me décide, j'arrache les deux aiguilles plantées dans mon bras et je me barre. J'essai de remettre le coton en place mais le sparadrap y colle plus et ça pisse le sang dessus ma djellabah.

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