Une fois aux urgences, ils commencent par me pomper le peu de sang qu'il me reste, à croire qu'ils veulent m'en vider totalement. J'ai beau dire que stpo, stop, ils m'écoutent pas du tout. L'infirmière attend que je commence à partir dans les vapes pour me coller 2 perfus et déclarer que je ne suis pas en état de rentre chez moi.
On fait rouler le lit jusqu'à une chambre et on m'oubli.
Goutte à goutte, mes perfus se vident dans mes veines.
Le jour s'en va. Ils ont crut qu'ils allaient me faire passer la nuit ici ou quoi?....
Je me lève et je traine mes perfus vides dans les couloirs, mais tout le monde semble très occupé.
Sur un mur, ya la "chartre du patient", et c'est écrit que j'ai le droit de partir alors je chope une infirmière pour lui expliquer mais elle me rigole à la face avant de s'éloigner.
Je panique.
C'est comme un piège qui se referme sur moi.
Je rassemble mes affaires dans mon sac et je me dirige laborieusement vers la sortie, tirant et poussant ces Putains de perfus qui roulent plus.
Dans le hall d'entré, tout le monde est plongé dans le match de foot, pesonne ne fait attention à moi, pas même le gars de l'acceuil.
Je m'assois devant la porte, allume une blonde et réfléchit.
En jetant mon mégot à terre, je me décide, j'arrache les deux aiguilles plantées dans mon bras et je me barre. J'essai de remettre le coton en place mais le sparadrap y colle plus et ça pisse le sang dessus ma djellabah.
Calamiti-Lily
Défouloir
Jeudi 20 mai 2010 à 14:20
Dimanche 16 mai 2010 à 19:02
Je ne prendrais plus leurs médocs. Ma vie n'est plus qu'une immense crise de Manque mais je me battrais.
Je les hais, ces sales médecins. Je n'irai plus jamais en voir. Je ne veux plus jamais mettre les pieds dans une pharmacie, un hôpital ou un cabinet médical. Ou alors, ce sera pour leurs mettre un coup de tête.
J'ai étéfaire des courses, tremblante et sanglotante de Manque. Arrivée chez moi, j'ai une nouvelle crise. Je tombe sur la moquette en criant et me débattant.
Puis je tente de calmer la Douleur: je rempli la baignoire d'eau glacée. Combien de temps ça va durer, cette désintox?...J'en peux déja plus, pourtant il faut que je m'en sorte, j'ai peur d'y rester.
Alors, connement, je vaisvoir un de mes toubibs et je lui explique tout.
Il me conseille d'aller aux urgences, qu'ils pourraient m'aider là bas.
Et moi comme une conne j'y traine mes 39 Kilos....
Je les hais, ces sales médecins. Je n'irai plus jamais en voir. Je ne veux plus jamais mettre les pieds dans une pharmacie, un hôpital ou un cabinet médical. Ou alors, ce sera pour leurs mettre un coup de tête.
J'ai étéfaire des courses, tremblante et sanglotante de Manque. Arrivée chez moi, j'ai une nouvelle crise. Je tombe sur la moquette en criant et me débattant.
Puis je tente de calmer la Douleur: je rempli la baignoire d'eau glacée. Combien de temps ça va durer, cette désintox?...J'en peux déja plus, pourtant il faut que je m'en sorte, j'ai peur d'y rester.
Alors, connement, je vaisvoir un de mes toubibs et je lui explique tout.
Il me conseille d'aller aux urgences, qu'ils pourraient m'aider là bas.
Et moi comme une conne j'y traine mes 39 Kilos....
Vendredi 14 mai 2010 à 15:21
Perchez les prisons sur les collines
Faites tout peter, et hurlez au vent
à quel point les filles câlines
nous attendent désésperement
Gonflez les prisons comme des ballons
De bons gros ballons d'oxygènes
Aller, courage, fuyons
avant que l'on nous enchaine
Déchirez les prisons, telles de la soie
qu'elles en deviennent tout aussi douces
et que nous, pensionnaires sans foi ni loi
comme de la mauvaise herbe, repousse
Pour finir, videz les, ces prisons
qu'on en termine une fois pour toutes
et qu'entre délires et raisons
chacuns puissent reprendre sa route.
Mardi 11 mai 2010 à 19:39
Et voila, ça recommence.
Je m'étais pourtant bien jurée de ne plus avaler une seule de leurs drogues sur ordonnances.
Mais le "syndrôme de sevrage" me gagne. LA CRISE DE MANQUE, ouais!...Ils m'ont eu, ces sales médecins. J'ai Mal à la tête, envie de chialer, et malgrès la fatigue, je ne peux pas dormir. Juste me tourner et me retourner dans mes draps en pleurant, en apellant mon Papa, en secouant la tête: NON! NON!!!! ILS AVAIENT PAS LE DROIT! POURQUOI? POURQUOI?! POURQUOI?!?....
J'ai gobé 3 anxiolitiques mais ya plus Rien qui m'apaise. Je vais finir par crever. J'pèse moins de 40 KG pour 1M68...
Putain de merde, qu'est-ce que jke doit faire?....Je veux pas, mais c'est trop tard, ils m'ont eue. Je suis devenue une junkie politiquement correcte. Merde.
Je voulais pas.
Ils ont profités que j'allais trop Mal, ils ont attendus que je sois trop faible pour refuser. Ces trucs là, j'ai toujours su que c'était pire que l'héro, et aujourd'hui...
Pourquoi ils m'ont fait ça?
Qu'est-ce que je leur ai fais, pour qu'ils me fassent aussi Mal? Pour qu'ils me détruisent comme ça?...
C'est pas juste.
C'est trop pas juste.
J'allume encore une clope. Je fume de plus en plus.
Pourquoi c'est pas eux qui tombent en zonzon?...C'est EUX les dealers, c'est eux. C'est pas les p'tits vendeurs de beuh.
J'ai Mal, j'ai TROP MAL . Je ne sais plus quoi faire. Je boit une bouteille de vin blanc mais ça sert à RIEN.
J'ai encore MAL, tellement MAL que je m'écrase une clope à l'intérieur du bras pour avoir mal AILLEURS.
Ca sert à rien, je le sens même pas, même en le passant sous de l'eau brûlante.
MERDE.
Lundi 10 mai 2010 à 21:10