Calamiti-Lily

Défouloir

Jeudi 10 juin 2010 à 3:03

http://calamiti-lily.cowblog.fr/images/enfer.jpgJe retourne aux urgences la tête haute.
Je demande à signer ma décharge mais ils ont pas l'air super d'accord alors je menace de les attaquer en justice, mais ils s'en foutent, tout ce qu'ils veulent c'est me faire voir leur Putain de psychiatre avec sa barbichette de vieux bouc borné.
Ils me servent un petit dejeuner et j'essai d'avaler un morceau de tartine avec mon café pour me concentrer sur autre chose qu'a l'autre vieillard diplômé de mes couilles qui fait rien que me dire des conneries.
Mais quand il me dit qu'il va me donner un traitement je lache mon bout de pain et le café éclabousse tout le plateau et je relève la tête vers ce putain de vieux bouc et je lui dit : "NON."trés fermement pour qu'il comprenne que c'est pas la rigolade.
Lui non plus il a pas l'air de tellement plaisenter, alors je panique et me jette vers la fenêtre. On est au premier, et sauter pour m'enfuir ne me fait pas peur. Avortement de tentative d'évasion.
On me maitrise et on verouille la fenêtre. Je m'en fout, je me debat et je gueule qu'ils ne m'auront pas, que je me suis sauvée une fois et que je peut trés bien le faire une deuxième, qu'ils ont pas le droit et que je les trainerais devant les tribunaux.
Quand je vois la seringue je me dégage de l'empoigne- encore ferme pour son age- de ce putain de psy, et dommage, si j'avais put choper la shooteuse je lui aurais planté dans la face, mais tout de suite les renforts arrivent et j'ai beau me débattre et hurler "au secour is veulent me droguer! ils veulent me droguer!!!", tout le monde s'en fout, les infirmiers me maitrisent, me plaque sur leur civière, mes jamlbes battent encore l'air et j'ai tellement Mal d'impuissance et de haine que je sens a peine l'aiguille rentrer dans ma fesse gauche.
Dernier subresauts de révolte, vous avez pas le droit, derniers cris, dernières larmes.
SILENCE, ON TUE !!!!
Le sang bat contre mes tempes. Je remonte ma culotte et remet ma robe en place avec l'impression de m'être fait violée.
Quans je relève la tête, ce connard de psy me propose une cigarette. Je le regarde bien au fond de ses yeux viellit, des yeux qui semblent n'avoir jamais été jeunes.
_" Espèce de fils de Pute" je lui crache a la figure.
_" Tu verras,un jour tu me remercieras" il ose me répondre, ce violeur de mes couilles"
_"Jamais" je lance "JAMAIS!!!!"
J'ai hurlé et tous les mur de l'hôpital ont parus trembler. J'en ai d'ailleus arraché leur "chartre du patient" pour faire valoir mes "droits" plus  tard.
Le temps d'une cigarette et je suis totalement dans les vapes.

Je me reveille 3 jours plus tard dans un hôpital psychiatrique.

La suite de cette histoire, je suis pas sure d'être assez costaud pour vous la raconter....

Jeudi 20 mai 2010 à 14:20

http://calamiti-lily.cowblog.fr/images/sang20gouttes.jpgUne fois aux urgences, ils commencent  par me pomper le peu de sang qu'il me reste, à croire qu'ils veulent m'en vider totalement. J'ai beau dire que stpo, stop, ils m'écoutent pas du tout. L'infirmière attend que je commence à partir dans les vapes pour me coller 2 perfus et déclarer que je ne suis pas en état de rentre chez moi.
On fait rouler le lit jusqu'à une chambre et on m'oubli.
Goutte à goutte, mes perfus se vident dans mes veines.
Le jour s'en va. Ils ont crut qu'ils allaient me faire passer la nuit ici ou quoi?....
Je me lève et je traine  mes perfus vides dans les couloirs, mais tout le monde semble très occupé.
Sur un mur, ya la "chartre du patient", et c'est écrit que j'ai le droit de partir alors je chope une infirmière pour lui expliquer mais elle me rigole à la face avant de s'éloigner.
Je panique.
C'est comme un piège qui se referme sur moi.
Je rassemble mes affaires dans mon sac et je me dirige laborieusement vers la sortie, tirant et poussant ces Putains de perfus qui roulent plus.
Dans le hall d'entré, tout le monde est plongé dans le match de foot, pesonne ne fait attention à moi, pas même le gars de l'acceuil.
Je m'assois devant la porte, allume une blonde et réfléchit.
En jetant mon mégot à terre, je me décide, j'arrache les deux aiguilles plantées dans mon bras et je me barre. J'essai de remettre le coton en place mais le sparadrap y colle plus et ça pisse le sang dessus ma djellabah.

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