Calamiti-Lily
Défouloir
Dimanche 20 juin 2010 à 22:56
Angelot squatte les HP
Angelot parle bien de la bible
Angelot nous fait marrer
c'est pas trop le cas de son toubib
Angelot est fou
mais on s'en fout
il est attachant malgrés tout....
Jeudi 3 juin 2010 à 5:27
Je sonne chez lila, et elle a pas du tout l'air étonnée de me voir, on dirait presque qu'elle m'attendait. Elle rigole pis elle me lance: "vive les 400 coups!"
L'hôpital a téléphoner, et les docteurs sont pas contents du tout.On a pas le droit de se barrer des urgences sans signer sa décharge. J'ai même les flics aux trousse y parait.D'ailleurs, ils sont bientôt en bas de chez lila. Elle me rassure, elle me dit qu'ils on pas le droit de monter parce que c'est la nuit.
J'aime bien la Nuit.
Je m'enferme et me planque quand même dans la salle de bain, au cas où ils s'en foutraien de quoi ils ont le droit ou pas, pendant que lila descend parlementer avec les forces du désordre.
Elle leur promet de me ramenai a la première heure pour signer c'te Putain de décharge.
Jeudi 20 mai 2010 à 14:20
Une fois aux urgences, ils commencent par me pomper le peu de sang qu'il me reste, à croire qu'ils veulent m'en vider totalement. J'ai beau dire que stpo, stop, ils m'écoutent pas du tout. L'infirmière attend que je commence à partir dans les vapes pour me coller 2 perfus et déclarer que je ne suis pas en état de rentre chez moi.
On fait rouler le lit jusqu'à une chambre et on m'oubli.
Goutte à goutte, mes perfus se vident dans mes veines.
Le jour s'en va. Ils ont crut qu'ils allaient me faire passer la nuit ici ou quoi?....
Je me lève et je traine mes perfus vides dans les couloirs, mais tout le monde semble très occupé.
Sur un mur, ya la "chartre du patient", et c'est écrit que j'ai le droit de partir alors je chope une infirmière pour lui expliquer mais elle me rigole à la face avant de s'éloigner.
Je panique.
C'est comme un piège qui se referme sur moi.
Je rassemble mes affaires dans mon sac et je me dirige laborieusement vers la sortie, tirant et poussant ces Putains de perfus qui roulent plus.
Dans le hall d'entré, tout le monde est plongé dans le match de foot, pesonne ne fait attention à moi, pas même le gars de l'acceuil.
Je m'assois devant la porte, allume une blonde et réfléchit.
En jetant mon mégot à terre, je me décide, j'arrache les deux aiguilles plantées dans mon bras et je me barre. J'essai de remettre le coton en place mais le sparadrap y colle plus et ça pisse le sang dessus ma djellabah.
Samedi 8 mai 2010 à 21:39
Je veux bien qu'ils prennent ma tension, mais seulement assise sur une chaise. Je refuse obstinément de m'approcher du lit. Le vieux bouc continue à essayer de me convaincre et son assistant bloque la porte.
_"JE NE DORMIRAIS PAS LA !!!!!!!!!!!" je lui hurle " VOUS NE ME FEREZ PAS DORMIR DANS LE TOMBEAU DE MON PERE !!!!!!!!!"
_"Mais vous êtes libre de partir mademoiselle, vous êtes majeure..'" il me répond, ce connard de psy de mes couilles
_"Ha ouais?...Alors pourquoi l'autre il bloque la sortie?" je lui demande, ironique
"l'autre" reste con et me laisse enfin m'échapper.
Ils retiennent encore un peu mon beau-père pendant que j'attend assise par terre dans le couloir en hurlant une chanson de Renaud:
" LA MEDECINE EST UNE PUTAIN
SON MAQUEREAU C'EST L'PHARMACIEN !!!!!!!"
un homme à moitié nu demande les toilettes en bavant.
JE VOUDRAIS TOUT CASSER.