Jeudi 20 mai 2010 à 14:20
Une fois aux urgences, ils commencent par me pomper le peu de sang qu'il me reste, à croire qu'ils veulent m'en vider totalement. J'ai beau dire que stpo, stop, ils m'écoutent pas du tout. L'infirmière attend que je commence à partir dans les vapes pour me coller 2 perfus et déclarer que je ne suis pas en état de rentre chez moi.
On fait rouler le lit jusqu'à une chambre et on m'oubli.
Goutte à goutte, mes perfus se vident dans mes veines.
Le jour s'en va. Ils ont crut qu'ils allaient me faire passer la nuit ici ou quoi?....
Je me lève et je traine mes perfus vides dans les couloirs, mais tout le monde semble très occupé.
Sur un mur, ya la "chartre du patient", et c'est écrit que j'ai le droit de partir alors je chope une infirmière pour lui expliquer mais elle me rigole à la face avant de s'éloigner.
Je panique.
C'est comme un piège qui se referme sur moi.
Je rassemble mes affaires dans mon sac et je me dirige laborieusement vers la sortie, tirant et poussant ces Putains de perfus qui roulent plus.
Dans le hall d'entré, tout le monde est plongé dans le match de foot, pesonne ne fait attention à moi, pas même le gars de l'acceuil.
Je m'assois devant la porte, allume une blonde et réfléchit.
En jetant mon mégot à terre, je me décide, j'arrache les deux aiguilles plantées dans mon bras et je me barre. J'essai de remettre le coton en place mais le sparadrap y colle plus et ça pisse le sang dessus ma djellabah.