SHOOT MATINAL
Elle se lave les cheuveux
y démèle quelques noeuds,
joue avec l'eau
qui se casse
et passe
derrière son dos.
Elle se maquille
s'habille
Elle voudrais
ressembler
aux autres filles.
Elle se parfume
puis fume
Esquisse une grimace
face à face
à sa glace
Fait une dernière mimique
se pique
se faisant un peu Mal
Exprès
en perçant sa peau pâle
Exprès
Elle cherche une veine valide
patiemment
trouant sa peau livide
méchament
Quand sa seringue rougit
elle sourit
Elle savait
qu'elle y arriverait
Encore
Elle appui sur le piston
Elle se fout d'avoir tort
puisque c'est si bon...
Elle s'injecte son poison
jusqu'à la dernière goutte
Elle s'injecte sa Prison
sans le moindre doute
quoiqu'il en coûte
Fait remonter du sang
pour le plaisir
Oublie qu'elle a 20 ans
et un avenir
Elle ôte l'aiguille de sa veine,
sereine
essuie une goutte de sang
nonchalament.
Juste un petit trou
de Rien du tout
Pas de quoi faire de jaloux.
Calamiti-Lily
Défouloir
Mardi 22 décembre 2009 à 0:36
Lundi 21 décembre 2009 à 23:55
PETITE FABLE A LA CON
Il était une fois
perdue dans un monde étrange
une petite qui chercha
où étaient qué-plan les Anges.
Sans doute que c'est elle,
l'Ange, à sa façon
Quand elle déploie ses ailes
pour percer son plafond.
Il était une fois
un petit Ange bléssé
qui se demande Pourquoi
il peut pas s'envoler.
Il survole cette vie,
ce monde tellement bizarre,
il mate son agonie
et pis sans doute y s'marre
Il était une fois
une fée pas très ponctuelle
qui n'était même pas là
pour lui filer des ailes.
Seul dans son grand berceau,
le petit Ange pleure
Il gueule:"Tous des salauds!
Ils veulent pas que je meure!"
Il était une fois
une méchante sorcière
qui prit l'enfant dans ses bras
et récita sa prière:
"Tu seras Jamais heureuse
ma pauvre chérie,
ma douce et tendre rêveuse
tu t'es trompée de vie."
Il était une fois
un Magicien de Nuit
et c'était son Papa
et pis il est partit.
Puisqu'il n'avait pas put transformer
le monde en un bouquet d'Amour,
Il a juste embrassé sa poupée
avant de partir pour Toujours.
Il était une fois
un beau prince charmant
Qui n'est pas venu, je crois
Qui s'est perdu, suremment
Mais qu'elle attends encore
cette conne de princesse
quand le soir elle s'endors
blottie dans sa détresse.
Il était une fois
des milliards de Farfadets
qui racontent tout bas
leurs étranges secrets.
Pas un seul ne s'étonne
que ce monde soit si dur
Ils ricannent, ils marmonnent
dans un énorme murmure.
Il était une fois
une petite bien trop seule
mais qui restait là
à s'en prendre plein la gueule.
Elle semble terrorisée,
paumée dans son histoire
Elle voulait un conte de fée
elle n'a eu droit qu'à des cauchemards
Il était une fois
un petit Ange sans ailes.
Ses cieux étaient tout froids,
sans un seul arc-en-ciel.
Le bon dieu n'en voulait pas
il n'était pas assez sage,
alors il est parti là-bas,
au milieu des nuages.
Il était une fois
perdue dans un monde étrange
une petite qui chercha
où étaient qué-plan les Anges.
Sans doute que c'est elle,
l'Ange, à sa façon
Quand elle déploie ses ailes
pour percer son plafond.
Il était une fois
un petit Ange bléssé
qui se demande Pourquoi
il peut pas s'envoler.
Il survole cette vie,
ce monde tellement bizarre,
il mate son agonie
et pis sans doute y s'marre
Il était une fois
une fée pas très ponctuelle
qui n'était même pas là
pour lui filer des ailes.
Seul dans son grand berceau,
le petit Ange pleure
Il gueule:"Tous des salauds!
Ils veulent pas que je meure!"
Il était une fois
une méchante sorcière
qui prit l'enfant dans ses bras
et récita sa prière:
"Tu seras Jamais heureuse
ma pauvre chérie,
ma douce et tendre rêveuse
tu t'es trompée de vie."
Il était une fois
un Magicien de Nuit
et c'était son Papa
et pis il est partit.
Puisqu'il n'avait pas put transformer
le monde en un bouquet d'Amour,
Il a juste embrassé sa poupée
avant de partir pour Toujours.
Il était une fois
un beau prince charmant
Qui n'est pas venu, je crois
Qui s'est perdu, suremment
Mais qu'elle attends encore
cette conne de princesse
quand le soir elle s'endors
blottie dans sa détresse.
Il était une fois
des milliards de Farfadets
qui racontent tout bas
leurs étranges secrets.
Pas un seul ne s'étonne
que ce monde soit si dur
Ils ricannent, ils marmonnent
dans un énorme murmure.
Il était une fois
une petite bien trop seule
mais qui restait là
à s'en prendre plein la gueule.
Elle semble terrorisée,
paumée dans son histoire
Elle voulait un conte de fée
elle n'a eu droit qu'à des cauchemards
Il était une fois
un petit Ange sans ailes.
Ses cieux étaient tout froids,
sans un seul arc-en-ciel.
Le bon dieu n'en voulait pas
il n'était pas assez sage,
alors il est parti là-bas,
au milieu des nuages.
Lundi 21 décembre 2009 à 20:43
LA NUIT
J'ai pas envie de dormir ce soir.
Pas envie, pas envie.
Ya trop de lumières dans ma mémoire
trop de bruits, trop de bruits.
La Nuit est belle
à en faire peur
Elle m'oblige à veiller
sur sa cruelle
douceur
qui me tiens éveillée.
Il fait Noir
de velour
Tellement Noir, si tu savais
C'est à croire
que le jour
ne se lèvera plus Jamais.
Et pis les étoiles dansent
dans le ciel si obscur
ça n'aurait aucun sens
de pioncer, je vous jure.
Je garde les yeux ouverts
dans cette Nuit
de plomb
Qui enveloppe l'univers
Qui remplie
ma maison.
La Nuit je vis
la Nuit j'ai peur
La Nuit
il y a des sourires qui crèvent le coeur.
Et ce môme qui dégeule
sur le bord du trottoir
et qui crèvera tout seul
sous des rafales de regards.
La Nuit, l'homme dort.
Seuls les Anges, les Démons
sont dehors.
Et les Cons.
Mais moi j'dormirais pas ce soir.
La Nuit est bien trop belle.
Et p'têtre bien qu'j'irais voir
comment c'est dans le Ciel.
Lundi 21 décembre 2009 à 20:09
HEMATOMES
Tu en as des cicatrices
sur la peau, mon enfant.
Tu en as des coups de vices
tu en as des coups de dents.
Chacune a son histoire
qui ravive la brulure
et qui te ronge l'espoir
comme toutes ces déchirures.
Tu es bien balafrée
par la vie, mon enfant
des milliards de coups de fouets
qui te marquent jusqu'au sang.
Ton coeur se lésarde
comme un mur tombe en ruine
Et les gens te regardent
et pas un ne devine.
Pourtant c'est bien écrit
Ecrit sur ton visage
à quel point tu t'ennuie
comme un immense tatouage.
Tout est gravé
quelques part, sur ton corps
Et >Oublier
ce serait fuir encore.
Tu dis qu'on survit à tout,
surtout aux écorchures
Et t'en as plein les genoux
sans compter toutes ces griffures.
Et tu jures que la vie
c'est un coups de poing dans l'estomac
mais qu'un jour toi aussi
tu mettras une droite dans ce monde là
Lundi 21 décembre 2009 à 19:09
PETER PAN
Nous sommes les enfants perdus
Ceux du pays imaginaire
Notre maison, c'est la Rue.
On est tous tellement seuls sur terre.
Et moi je suis la fée clochette
cette petite bestiole qui vole
et qui dodeline la tête
la bouche toujours pleine de paroles.
On chahute toute la journée
dans les nuages
et aucun capitaine crochet
ne nous tiens sages.
On a prit son navire
en otage
Avec lui, on peut s'enfuir
loin des rivages.
On a plus la notion du temps,
le crocodile a bouffé tous les réveils
à peine croise-t-on de temps en temps
les timides rayons d'un lever de soleil.
On s'en fout,
nos yeux brillent bien plus fort qu'eux
Et surtout
on ne sera jamais vieux.
Pis ya toutes ces sirènes
qui s'amusent dans l'eau
et que le courant amène
contre notre bateau.
Elles chantent toute la journée
sans s'en fairepour nous faire échapper
aux Enfers.
On s'est tous bien juré
de ne Jamais grandir
pour surtout ne Jamais
savoir ce qu'est Souffrir.
En résumé,
dans notre monde de lumière
ya tout qu'est vert
ya tout qu'est vert
et on sait bien tous comment faire
pour s'envoler.