Calamiti-Lily

Défouloir

Jeudi 6 mai 2010 à 20:00

http://calamiti-lily.cowblog.fr/images/37672.jpgJ"en n'en peu plus de ne pas trouver le sommeil. Mon organisme est à bout. Je vais v oir un autre médecin. Il m'envoit à l'hôpital voir un "spécialiste".

C"est l'enfer, un vrai labyrinthe où le personnel ne parait rien avoir d'autre à foutre que jouer au ping-pong avec toi en t'envoyant baldinguer d'un bout à l'aute de leurs interminables couloirs qui puent le médoc.

Le psy est un vieux bouc à la barbe blanche qui veut bien me donner quelque chose à condition que je passe la nuit à l'hôpital. Je refuse violamment mais il lache pas l'affaaire et il essai de m'embrouiller alors je me tire de son bureau en claquant la porte.
Il demande à voir mon beau père.

Je les attends en chioalant dans le couloir et pis quand ils  reviennent ils veulent me faire examiner par un médecin. Je veux pas me faire osculter dans une chambre, j'ai peur qu'ils m'enferment. Et quand ils finissent par me forcer à y rentrer je vois le lit d'hôpital et là mes jambes elles se dérobent sous moi et je tape une crise de nerf parce que je me dis, Putain, mon pèreil est mort dans un lit comme ça.

C'est trop moche un lit d'hôpital.

C'est trop moche.

Vendredi 23 avril 2010 à 15:35

http://calamiti-lily.cowblog.fr/images/2105185719tcm1169370.jpg_"Ils ont osés. Ils ont osés le faire venir." Je me dit juste en le voyant pénétrer dans mon univers de blancheur et de piqûres. Je le reconnais tout de suite, c'est notre médecin de famille, celui qui a soigné ma varicelle, celui qui a donner ces saletés de médicaments à ma maman.
Quand il arrive à ma portée, je ne me contrôle plus. La force, je sais pas du tout où je la trouve. Je m'arrache à mes draps et je lui saute dessus.
_"Je vais te niquer! Jvais te niquer, enculé!"
Ya toutes mes aiguilles qui s'arrachent de mes veines et qui fond couler des gouttes de sang sur leur carrelage trop blanc.
Les murs me sautent au  et je perds connaissance. J'entends le sol qui cogne contre mon crâne et qui y résonne à l'infini.
Je chiale.
Pour la première fois de ma vie, ya des milliards de larmes qui me brouillent le regard et me détrempent le visage.
Ca fait Mal, ça fait horriblement Mal de pleurer tellement fort. Pourtant, mon corps, je le sens plus du tout.
Et pis je vois plus Rien. Juste du blanc, un tas de blanc partout.
Et pis d'un coups, je vois ma maman. C'est sur, c'est elle, là-bas, perdue derrière mes larmes.
_" C'est pas du tout la fumée qui pique les yeux, ma maman" je lui dis "c'est pas du tout la fumée, c'est juste l'Amour..."


         FIN

Lundi 15 février 2010 à 18:29

La fumée ça pique les yeux, chapitre 34

Je comprend plus rien à ce qui se passe, dans cet hôpital.
Curieux univers de blancheur et de vapeur d'ether, en vérité.
Ya tout qu'est flou, c'est à peine si je distingue les étranges marionnettes qui le peuplent.
ça me parait irréel, tout ça. Je ne parviens plus à avoir la moindre pensée. Petit à petit, mon esprit m'échappe,,il s'éffilooche comme le short de ma maman après qu'elle ai passé l'été à l'user contre les rochers pour laisser glisser ses pieds dans les vagues et que l'écume vienne lui lécher les mollets.
Ils me bourrent de médicaments pour m'empècher de penser. Ils savent que je suis trop faible pour protester. Ils n'ont vraiment aucune décence, ces Putains de pantins déguisés en docteurs.
Moi, j'aurai voulu un cimetière avec pleins de fleurs tropicales et pis des jets d'eau partout et aussi un soleil très chaud.
Je voulais des enfants qui glissent sur des toboggans jusqu'à déchirer le derrière de leuirs pantalons.
Je voulais Natacha qui vomit de la vodka à force de faire du tourniquet.
Je voulais Tonio et sa guitare pour qu'il chante une chanson espagnole et que tout le monde soit obligé de danser.
Je voulais...
Je voulais ma maman, dans son vieux short frangé.Je voulais la suivre, où qu'elle soit, puisqu'elle est encore plus belle que les princesses des livres d'images.
Mais je voulais pas ce tombeau blanc. Moi je croyais que les cerceuils c'était toujours noir.
Là, c'est pas juste, ils m'empèchent de mourir et ils m'enterrent vivant.
Je m'en fout, je me dit que c'est juste un cauchemar, et moi,  dans mes rêves, je gagne toujours à la fin.

A   SUIVRE   ...

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