P'TIT CON
Pourtant
c'est toi
qui m'plante la peu-pon
dans l'bras
Alors Pourquoi
des fois
j'ai l'impression
que c'est moi?...
Pourquoi
Toi
t'as toujours envie
Et pourquoi
moi
je dis toujours oui?
Alors que t'es
même pas
en queu-man
que tu n'es
même pas
encore tombé
là-dedans...
Et quand t'auras
vraiment BESOIN
qu'est-ce que je dirais
moi?...
Et quand je serais
même plus là
Et quand tu seras
bien
trop loin,
à crever
dans tes délires
qu'est-ce que j'aurais
à te dire?...
A part que je savais
où t'allais
comme ça
et que j'ai gueuler
_"Courre plus vite mon gars!"
au lieu
de te garder
un peu
plus dans mes bras
Juste pour t'expliquer
qu'ça va passer
qu'on va tous finir
un jour par crever
Et que si,
t'as un avenir
même un tout petit
encore juste 2, 3 conneries
quelques trucs à foutre ici
Prend
juste le temps
de fonceder ta vie
"petit"...
A Jean-François
Calamiti-Lily
Défouloir
Lundi 28 décembre 2009 à 20:34
Lundi 28 décembre 2009 à 11:44
BUBBLE
Les autres filles me regardent
et ne comprennent pas
Elles ne savent pas
la grande tornade
Elles disent:
"Cette fille est étrange
elle se fout de tout
et lorsqu'elle tise
elle se prend pour un ange
Elle n'est pas comme nous."
Tu veux savoir mon secret?
Pourquoi j'me marierais Jamais?..
Parce que moi j'ai mon bang
miss,
j'ai mon bang
c'est mon vice
Je fais crépité
mon briquet
juste une petite flamme
et l'eau frémie
et l'eau bouillonne.
La fumée s'elève
lente
un peu comme un rêve
mais beaucoup plus violente
Et j'peux pas m'en passer,
même si ça me fais tousser.
C'est mon objet de culte
et c'est pas du blasphème
non, c'est pas une insulte
C('est seulement que je l'aime
Comme elles kiffent leurs amants
toutes ces petites tasse-pés
moi je kiffe mon geu-ban
je l'aime à en crever.
Les autres filles ne comprennent pas
pourquoi j'men fout de tous ces gars
pourquoi j'ai pas besoin de ça,
pourquoi ça m'fais ni chaud ni froid.
Pourtant les meufs, c'est pas très dur
Moi j'ai mon bang
il me rend pure
J'ai juste mon bang.
On s'est rencontrés à London-city
quand décembre gelait lres rues de Soho
Je pouvais pas repartir sans lui,
il était beau, il était beau
Il m'a suivi dans mon voyage
jusque dans la maison de tatouage
où ils dessinèrent sur mon ventre
et puis j'ai dis"aller, on rentre
à la chambre d'hôtel toute rose
qui nous attend à Marble Arch
on se fera une petite pause
on se prendra des douilles de hash."
Je n'étais qu'une petite merdeuse
avec mes grands yeux de gamine
et du popers plein les narines
puis je suis tombée amoureuse.
Et depuis il ne me quitte plus
dire que ça fait un an déjà
vous comprenez, bande de teu-pus
pourquoi ça ne me touche même pas?
C'est pourtant pas bien compliqué,
J'ai mon bang, il me fout la paix
J'ai mon bang, mais c'est un secrêt
Et j'ai ses baisers de fumée
qui apaisent mes souffrances
qui me libère de mon enfance.
Les autres filles me regardent
et ne comprennent pas
Elles ne savent pas
la grande tornade
Elles disent:
"Cette fille est étrange
elle se fout de tout
et lorsqu'elle tise
elle se prend pour un ange
Elle n'est pas comme nous."
Tu veux savoir mon secret?
Pourquoi j'me marierais Jamais?..
Parce que moi j'ai mon bang
miss,
j'ai mon bang
c'est mon vice
Je fais crépité
mon briquet
juste une petite flamme
et l'eau frémie
et l'eau bouillonne.
La fumée s'elève
lente
un peu comme un rêve
mais beaucoup plus violente
Et j'peux pas m'en passer,
même si ça me fais tousser.
C'est mon objet de culte
et c'est pas du blasphème
non, c'est pas une insulte
C('est seulement que je l'aime
Comme elles kiffent leurs amants
toutes ces petites tasse-pés
moi je kiffe mon geu-ban
je l'aime à en crever.
Les autres filles ne comprennent pas
pourquoi j'men fout de tous ces gars
pourquoi j'ai pas besoin de ça,
pourquoi ça m'fais ni chaud ni froid.
Pourtant les meufs, c'est pas très dur
Moi j'ai mon bang
il me rend pure
J'ai juste mon bang.
On s'est rencontrés à London-city
quand décembre gelait lres rues de Soho
Je pouvais pas repartir sans lui,
il était beau, il était beau
Il m'a suivi dans mon voyage
jusque dans la maison de tatouage
où ils dessinèrent sur mon ventre
et puis j'ai dis"aller, on rentre
à la chambre d'hôtel toute rose
qui nous attend à Marble Arch
on se fera une petite pause
on se prendra des douilles de hash."
Je n'étais qu'une petite merdeuse
avec mes grands yeux de gamine
et du popers plein les narines
puis je suis tombée amoureuse.
Et depuis il ne me quitte plus
dire que ça fait un an déjà
vous comprenez, bande de teu-pus
pourquoi ça ne me touche même pas?
C'est pourtant pas bien compliqué,
J'ai mon bang, il me fout la paix
J'ai mon bang, mais c'est un secrêt
Et j'ai ses baisers de fumée
qui apaisent mes souffrances
qui me libère de mon enfance.
Dimanche 27 décembre 2009 à 12:50
INCESTE
Elle pleure toute seule dans le noir
On lui a tant voler
Elle voudrait briser tous les miroirs
elle qu'on a tant cassée.
Elle qu'on a projeter dans le monde adulte
bien trop tôt.
Dans leur sale monde d'adultes
avec tous ces salauds.
Et maintenant elle pleure,
elle pleure sans s'arrêter
En elle une petite fille meure
depuis tellement d'année.
Une petite fille meure en silence,
dans ce Putain de silence
où on l'a emmurée.
Elle voudrais tant s'en liberer.
Ce passé est trop lourd
bien trop lourd pour elle
Mais les gens sont si sourds
quand une gamine appelle.
Elle se retrouve encore seule,
seule dans ce noir si froid
alors enfin elle gueule
peut-être qu'on l'entendra.
Pourquoi personne ne veut écouter
lorsque l'on crie en dedans?
Regardez la pleurer
elle qui pleure si souvent
Ecoutez la hurler
Ecoutez maintenant
ce qu'elle n'a pas put hurler
quand elle avait 6 ans.
A Sophie.
Elle pleure toute seule dans le noir
On lui a tant voler
Elle voudrait briser tous les miroirs
elle qu'on a tant cassée.
Elle qu'on a projeter dans le monde adulte
bien trop tôt.
Dans leur sale monde d'adultes
avec tous ces salauds.
Et maintenant elle pleure,
elle pleure sans s'arrêter
En elle une petite fille meure
depuis tellement d'année.
Une petite fille meure en silence,
dans ce Putain de silence
où on l'a emmurée.
Elle voudrais tant s'en liberer.
Ce passé est trop lourd
bien trop lourd pour elle
Mais les gens sont si sourds
quand une gamine appelle.
Elle se retrouve encore seule,
seule dans ce noir si froid
alors enfin elle gueule
peut-être qu'on l'entendra.
Pourquoi personne ne veut écouter
lorsque l'on crie en dedans?
Regardez la pleurer
elle qui pleure si souvent
Ecoutez la hurler
Ecoutez maintenant
ce qu'elle n'a pas put hurler
quand elle avait 6 ans.
A Sophie.
Dimanche 27 décembre 2009 à 4:54
IL PLEUT MES LARMES
Petite pluie
fine et discrête
tu es bien jolie
mais un peu simplette.
Tu crois pouvoir laver le monde de toute sa crasse
avec tes petites gouttes timides?
Mais le monde sera toujours aussi dégeulasse
Tout juste un peu plus humide.
Et la pluie tombe toujours,
faible mais entétée
Lavant avec Amour
cette pauvre planète rouillée.
Mais la crasse s'est incrustée
au plus profond d'elle même
Pis, même si on l'enlevait
c'est les hommes qui la sème.
La pluie tombe encore
fidèle à ses principes.
Et le bon dieu, regarde le sport?
Lit son journal?Fume sa pipe?
On ne sait pas ce qu'il fait
mais il me pas de savon dans son eau de pluie.
Il attend peut être qu'on s'encrasse tout à fait,
et qu'on crève dans nos mensonges polis.
On en sait Rien,
mais la pluie tombe, pleine d'espoir.
Après tout, c'est aussi bien
que moi qui pleure, toute seule dans le Noir.
Toutes nos gouttes d'eau tombent bêtement,
toutes pareil,
et tristement,
elles éclatent par terre, comme un soleil.
Petite pluie
fine et discrête
tu es bien jolie
mais un peu simplette.
Tu crois pouvoir laver le monde de toute sa crasse
avec tes petites gouttes timides?
Mais le monde sera toujours aussi dégeulasse
Tout juste un peu plus humide.
Et la pluie tombe toujours,
faible mais entétée
Lavant avec Amour
cette pauvre planète rouillée.
Mais la crasse s'est incrustée
au plus profond d'elle même
Pis, même si on l'enlevait
c'est les hommes qui la sème.
La pluie tombe encore
fidèle à ses principes.
Et le bon dieu, regarde le sport?
Lit son journal?Fume sa pipe?
On ne sait pas ce qu'il fait
mais il me pas de savon dans son eau de pluie.
Il attend peut être qu'on s'encrasse tout à fait,
et qu'on crève dans nos mensonges polis.
On en sait Rien,
mais la pluie tombe, pleine d'espoir.
Après tout, c'est aussi bien
que moi qui pleure, toute seule dans le Noir.
Toutes nos gouttes d'eau tombent bêtement,
toutes pareil,
et tristement,
elles éclatent par terre, comme un soleil.
Samedi 26 décembre 2009 à 17:21
BEG MEIL, Juillet 83
Regarde cette photo
où tu me tiens dans tes bras
Regarde comme on est beaux.
Tu t'en souviens, toi
de tout ça?
De ce bonheur entre mes doigts
et cet amour qui était là
juste pour toi et moi
Et pis la mer
partout derrière
qui nous faisait croire à l'infini
qui comprenait notre folie.
On était en vacances et y avait un peu de vent
Je suppose c'était le bonheur.
Tu soufflais je crois sur ma p'tite vie d'enfant
une grosse tempète de ta douceur.
Mais j'me rappelle de Rien, papa.
De Rien du tout.
Et plus ça va, et moi ça va
j'oublie, j'oublie, tout devient flou.
Pourtant sur cette photo on voit bien
comme je me cramponne à ta veste
et ton visage contre le mien
qui fait oublier tout le reste.
Le soleil nous éblouis un peu
et nos visages dénoncent nos cauchemards.
On s'en fout, on est tout les deux,
je suis le blanc et toi le noir.
Pourquoi j'me souviens pas?
C'est passé où, tout ça?
Tous ces moments passés ensemble
toutes ces semaines qui se ressemble
tout notre Amour, TOUT NOTRE AMOUR
A-t-il disparu pour toujours?...
J'essaie d'imaginer
quand tu me disais"Bonne nuit, ma chérie, fais de beaux rêves"
Et quels mots tu utilisais
pour apaiser toutes mes fièvres.
Mais j'en sais Rien, moi, de tout ça,
j'en sais Rien du tout.
S'il-te-plait, raconte moi
comment c'était, Nous.
Quand tu peignais des tableaux beaux comme la Mort
Quand j'te disais"Papa, t'es le plus fort"
Quand ta souffrance inondait mes Nuits
tellement j'avais compris.
Je caresse cette photo du bout des doigts
Je caresse ce bonheur du bout des doigts
Ce bonheur dont je ne me souviens pas.
Par où il s'est échappé, celui là?...
J'oubli encore un peu
C'est trop pas juste comment j'oubli
comment c'était quand tous les deux
on croyait que ça durait toute la vie.