Calamiti-Lily

Défouloir

Mardi 22 décembre 2009 à 15:38

http://calamiti-lily.cowblog.fr/images/larmes.jpgQUEU-MAN

Marre,
des journée gachis,
ennuis,
teu-chi.
Comme un grand couloir
sans porte de sortie.
Marre
des matins
gros joint
où tout est déjà Noir,
où l'on attends plus Rien.
Pis marre
des soirs
desespoir
seule avec mon pétard.
Mais surtout, surtout marre
des journée queu-man
faux plans
argent.
Ya pas de quoi en faire une histoire
on est devenus dépendants.
Moi j'aurais voulut une vie
qu'on a pas Besoin d'oublier
où on serait tous amis
tous amis pour de vrai.
Et pis mon amoureux
il s'appellerait Peter Pan
et personne serait vieux
dans son monde d'enfants.
On parlerait tard
le soir
de trucs tellement beaux
qu'on dirait des poèmes
et chacun de nos mots
graverait en nous même
l'espoir.
Mais ya Rien.
Rien d'assez intense
pour me tenir la main
Rien, sauf la souffrance.
J'me fait chier,
ici.
J'm'emmerde à en crever
dans cette vie.
Alors je fume, fume
sans conviction,
et ma vie se consume
jusqu'au carton.
J'sens bien
qu'au fond
j'dois pas être loin
du fond.
Et j'me dis qu'hier encore
j'étais une petite fille de Rien du Tout
terrorisée par la Mort
J'ai grandit, malgrès tout.
Regarde moi maintenant
en pleine fuite en avant
je ne trouve plus l'espoir
qu'avec un gros pétard.
Maladive et fatiguée
j'me traine des tonnes de chagrins
et j'ai envie de chialer
dès le petit matin.
Ya plus Rien qui me touche,
c'est tout Mort, en moi
Cette fumée dans ma bouche
m'élève au dessus de tout ça.
Il y a une petite fille qui pleure
quelque part, tout au fond de moi
doucement elle meure
et je ne le vois même pas.
C'était dur
bien trop dur
de l'entendre gémir
Elle est sure
bien trop sure
que sa vie c'est mourir.
Elle s'est creusé son tombeau
bien au chaud
dans mon coeur
Maint'nant il est tout creux
comme mes yeux
de l'interieur.
Elle l'a rempli
de son agonie
de ses cauchemards
Elle l'a repeind
tout en Noir
de ses chagrins
et du désespoir
qui déborde de ses mains.

Mardi 22 décembre 2009 à 11:19

http://calamiti-lily.cowblog.fr/images/demoisellelune.jpgBAJO LA LUNA

Es con mucha pena
que mis piernas llevanme
hasta la pequena plaza
de la calle de Lodi
donde soùlome
y pienso a ti
Papa
bebando mi cerveza
la cabeza inclinada
hacia
el cielo
y yo creo
que te veo
en el paraiso
o
en el infierno
Y fumo los
cigarillos
que fumies
y tengo
frio
y estoy solo
una veces
de màs
y no aùdio
los palabras
de las gentes honrados
y no veo
sus miradas
llenan de tan desprecios
sobre mi miseria
en la que no me da cuenta
que estoy ebria
y fumo
mi ultima
Royal
entiendando
lo eternal
y volvo
a mi casa
llorando.

Mardi 22 décembre 2009 à 10:41

http://calamiti-lily.cowblog.fr/images/Prison.jpgCAPTIVITE
Je vais faire éclater mon ballon d'oxygène
peut être que j'en creverais, ça n'a pas d'importance
juste faire exploser ce ballon de haine
qui emprisonne mon coeur d'un halo de souffrance
Et lorsque j'aurais Mal
au moins je souffrirais Libre
Je me fout de la Douleur
si au moins mon coeur vibre
Je vais faire exploser les murs de ma prison
scier un par un tous ces barreaux d'acier
Moi j'aurais juste envie de péter les plombs
si jamais être Fou c'était la Liberté
Je voudrais défoncer l'interieur de ma tête
oublier mon présent, oublier mon passé
pouvoir redémarrer, pour tout refaire peut-être
Mais ne plus Jamais me laisser emmurer
J'ai envie de courir
sans Jamais m'arrêter
Enfin pouvoir m'enfuir
Jamais me retourner

Mais comment s'envoler
quand on vous coupe les ailes?
Mes espoirs sont brisés
peu à peu mon coeur gèle

J'aimerais un jour comprendre
ceux qui m'ont tant détruite
pour que s'envolent les cendres
de ma vie trop petite.

Mardi 22 décembre 2009 à 8:39

http://calamiti-lily.cowblog.fr/images/31972agrenoblepoignardeparunmaladeinterneenlhopitalpsychiatrique.jpg    H.P

Enfermée dans la chambre 103
j'ai Mal
dans leur sale
lit d'hôpital
pis j'ai froid.
Piqure
dernier sursaut
salauds.
Toujours des murs
Blancs
on écrase ma colère
à coup de calmants
je ne touche plus terre
je n'ai plus qu'à me taire
Camisole chimique
progrès de la médecine
Si tu bouges on te pique
et pas à la Morphine.
Dans leurs draps d'hôpital
entre 4 murs trop pâles
j'attends
et j'avale
le médicament
qu'on me tend
Blouses Blanches
je flenche
et je chiale
Et à l'hôpital
pleurer
égal
encore un cachet
En psychiatrie
ça s'appelle le dialogue
je me traine jusqu'à mon lit
hébétée par leurs drogues
La porte ne s'ouvre pas
la fenêtre non plus
C'est par où qu'on s'en va?
Dehors, ya-t-il du soleil sur les peaux nues?
Les murs, impitoyables, se referment sur moi.

Mardi 22 décembre 2009 à 7:04

http://calamiti-lily.cowblog.fr/images/Carte.jpg        AGONIE

Cette petite s'appelle Agonie
Elle vit
dans un pays
où il fait toujours Nuit
Et même si le soleil tape
elle s'en tape
ya que de la pluie
dans ses grands yeux gris
à Agonie.
Elle dit qu'elle a passé l'age de rêver
en avalant encore un cachet
qu'elle voudrait juste qu'on lui foute la paix
Elle trouve la paix dans ses cachets
Agonie.
Elle voudrait bien que tout éclate
pour pouvoir jouer les courants d'air
Elle sniffe l'ether
l'eau écarlate
Elle se retrouve couchée par terre
Putain qu'ils sont petits
ses grands yeux gris
à Agonie.
L'aurait voulut être une princese
Belle comme dans les contes de fée
C'est la princesse
de la tristesse
Elle pleure, elle pleure, sans s'arrêter
Dans son royaume du Désespoir
un beau jour elle s'est égarée
et depuis elle erre dans le noir
pauvre princesse Abandonnée
Elle était pourtant bien jolie
Agonie.
Elle dit qu'elle ne croit plu en Rien
qu'elle aimerait bien crever demain
Qu'il faut une planque
pour qu'elle se repose
Qu'elle est en Manque
qu'elle veux une dose
A force d'oublier ses soucis
on oubli comment on sourit
ça fait si longtemps qu'elle oubli
Agonie.
Elle demande Pourquoi on la torture
Elle dit qu'elle retrouve plus sa route
Elle trouve que la vie est trop dure
Elle dit qu'elle a Besoin d'un shoot
Dans son coeur ya que de la pluie
comme au fond de ses grands yeux gris
dans sa tête il fait tellement Nuit
pas une lueur
pas un abris
Elle a trop peur
Alors elle s'enfuit, elle s'enfuit, elle s'enfuit
Agonie.
Puis un jour elle s'enfuit trop loin
l'a mal dosé, elle se sent pas bien
Elle vomit
sa vie
sur le carelage
Elle relit
toute sa vie
page par page
Elle a envie de chialer
mais elle y arrive pas
Elle peut plus bouger
pis elle a froid
Elle sent qu'elle a plus rien dans le bide
que même ses yeux y sont tout vides
Elle se souviens qu'un jour elle a sourit
Mais c'était dans une autre vie
Quel dommage qu'elle ait tant grandit
Agonie.
Cette petite s'appellait  Agonie
Elle est partie
dans un pays
où il fait toujours Nuit
Et même si le soleil tape
elle s'en tape
Elle voit pas le jour de son tombeau gris
Agonie.

<< Page précédente | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | Page suivante >>

Créer un podcast