Calamiti-Lily
Défouloir
Mardi 19 janvier 2010 à 15:02
Regards trop lourds
bien trop lourds à porter
tu peux crier au secour
personne ne pourra t'aider
Jamais.
Doucement mes yeux s'emplissent
de larmes de déséspoir
qui coulent et pis qui glissent
qui disparaissent dans le noir
Il ne me reste plus Rien
que mon chagrin
et ma vie qui m'échappe des mainsd
Toutes ces choses que je ne comprend pas
et que je ne connaitrais Jamais
On m'avait dis "Tu grandiras"
Ils ont mentis, c'était pas vrai.
J'ai juste fini par oublier
à cacher tout au fond de mon crane
derrière un beau nuage de fumée
jusqu'à ma vie qui se fane
Et mes deux tout petits yeux
se remplissent de larmes de sang
Tout est tellement, tellement vitreux
quand on sanglote tout en dedans.
J'aimerais tant vous explquer
comme le desespoir me prend dans ses charmes
seulement pouvoir vous raconter
l'odeur des larmes.
Samedi 16 janvier 2010 à 21:52
La fumée ça pique les yeux, chapitre 25
Je suis tout seul à la maison.
C ‘est bizarre, parce que c’est l’heure d’ »Urgence » et que ma maman et Natacha elles sont à fond sue le docteur Quarter.
Il pleut et j’espère qu’elles ne sont pas aller traîner sous la pluie sinon ma maman elle va encore être malade. Non, elles ont dut trouver une télé à squatter pour mater « Urgence ». Je me marre à les imaginer toutes les deux en transe devant les fesses du docteur Quarter. Où qu’elles soient, c’est comme si elles étaient avec moi.
Juste au moment où Quarter est sur le point de réaliser sa première intubation: »on choque! On ballonne! » ya cet abruti de téléphone qui se met à gueuler sa mère. Je décroche.
_ »Allo? » je fais
_ »Allo chéri, c’est moi » elle me dit, ma maman « Je me suis encore fait arrêtée par ces Putains de keufs… »
Derrière, j’entend Natacha qui hurle « Fils de Pute! », ou quelque chose comme ça.
_ »Heu… Natacha est avec moi. » elle me dit.
_ »Tu rentres dans combien de temps? » je lui demande
_ »T’inquiète bébé, très bientôt. En cas de problème, téléphone à Tonio. Promis, je serais là pour t’emmener à l’école demain matin. »
Natacha continue à gueuler qu’elle va tous les niquer un par un s’ils ne la laisse pas sortir sur le champs.
_ »Natacha t’embrasse. » elle me dit, ma maman « Là, elle est un peu occupée… »
Derrière, Natacha rugit quelque chose mais je ne comprend pas quoi.
Maman éclate de rire: »…elle est en train de retourner le commissariat. Bon, va falloir que j’te laisse, p’tit bout, sinon elle va tous les rendre fous… Tu regardais « Urgence »?… »
_ »Oui » je dis « le docteur Quarter est en train de réaliser sa première intubation. Je crois qu’il a réussi. »
_ »Tu nous raconteras? »
Je promets solennellement de n’omettre aucun détail.
_ »Je t’aime, mon p’tit garçon, « elle me dit « je t’aime plus chaud que le soleil. Et toi, tu m’aimes un petit peu? » elle me demande.
_ »Beaucoup. » Je dis.
_ » Beaucoup-beaucoup? »
_ » A l’infini. »
A SUIVRE …
Samedi 16 janvier 2010 à 20:32
DOUTES
Je me dis peut-être
j'avais trouvé
c'est juste dur à admettre
surement j'ai paniqué
Je me dis ou alors
c'est parce que t'es loin
que quand je m'endors
c'est à toi..Enfin,
je me dis je sais pas
J'ai peur de me monter la tête
J'ai peur de me voiler la face
Peur d'avoir peur
Peur de quoi?
Je sais pas, j'ai dis
J'ai peur de n'pas savoir
Je te jure, ça m'angoisse
J'ai peur et j'en ai marre
Peut-être prêt tu m'aurais lassé
ou peut-être j'avais trouvé
Peut-être
Je sais pas, peut-être
c'est juste dur à admettre.
Toutes façons t'es pas là
Et moi j'suis pas là non plus
Peut-être c'est pour ça je pense à toi
et si t'étais là je m'en s'rais foutue
J'en sais rien, moi
je sais pas quoi te dire
T'as Rien demandé, je sais ça,
mais moi j'me demande et c'est bien pire
Et je me dis peut-être...
Putain David, j'ai mal à la tête.
Mercredi 13 janvier 2010 à 9:27
CERNES
Les yeux cernés
j'aimerais bien penser à toi
Qui, toi?...
Je sais pas.
Bien sur ya quelques gars
à qui je pourrais essayer de rêver,
mais à quoi ça sert?...
Je sais bien qu'au fond je suis seule
avec ce sale goût amer
chaque fois qu'j'en prends plein la gueule.
Mes yeux cernés
ne comprennent pas
ce que je fout sans toi
Ma vie n'a pas de sens si je ne te rencontre pas
toi qui ne me comprendrais pas
mais qui m'accepterais.
Bien sur des gars comme ça
yen a plein
Mais mes yeux cernés ne comprennent pus Rien
ils ne savent plus que demander: « Pourquoi? »
Alors je veux plus réfléchir
je veux juste fumer encore
pour enfin m' endormir
au milieu de fumées d'or
Deux yeux cernés
se ferment en silence
en essayant de rêver
à leur apaiseur de souffrance
qui n'existe peut-être pas.
Alors, comment je fais, moi?
J' attend.
J' attend pour enfin pleure
comme une enfant
dans l'épaule qui pourrait consoler
mes chagrins, mes tourments.
Et mes yeux tout cernés
si petits
voudraient tellement pleurer
sur leur agonie.
Bien sur ils versent parfois
une larme ou deux,
mais sans Jamais comprendre pourquoi
ils sont si malheureux.
Dans un halo de fumée
je t' attend en vain
les yeux tellement cernés
en tirant sur mon joint.
Et toi, tu dois être si loin...
Je n'en peux plus de t' attendre
mais je me dis « Peut-être demain.. »
en regardant voler mes cendres.
Du fond de mes yeux cernés
je me regarde dans le miroir
Je suis seule dans l' obscurité
Je voudrais tant sortir du noir.
Mais la lumière me fait trop Mal
pour que je puisse la supporter
alors je ferme tant bien que mal
mes yeux éternellement cernés.
Mardi 12 janvier 2010 à 22:45
CAMILLE
Petite Camille,
je te vois grandir,
doucement,
et chaque jour devenir
un peu plus belle que le précédent.
Et je te regarde,
ta beauté,
ton bonheur,
ta simplicité,
ton innocence,
et je me demande
Pourquoi?...
Pourquoi moi
j'ai grandis,
malgrès moi,
petit à petit.
Et Pourquoi
j'ai perdu
cette gaieté?
Pourquoi
je n'est plus
que mes regrets ?...
Je te regarde, Camille,
vivre ton enfance,
avec un peu d'envie,
et beaucoup de souffrance,
de penser que pour toi aussi
un jour, ce sera fini
tous ces jeux insouciants.
Tu auras tant grandie,
Camille, profite s'en.
Joue Camille,
joue et ris,
tes yeux sont encore tout baignés de joie
Chante Camille,
chante ta vie,
tant qu'il y a encore des sourires dans ta voix.
Tu sais, je pleure bien assez pour deux,
alors, laisse moi pleurer pour toi,
et ris, ris encore un peu,
s'il-te-plaît Camille, fais le pour moi.