Calamiti-Lily

Défouloir

Mardi 19 janvier 2010 à 15:02

http://calamiti-lily.cowblog.fr/images/lodeurdeslarmes.jpgL'odeur des larmes

Regards trop lourds
bien trop lourds à porter
tu peux crier au secour
personne ne pourra t'aider
Jamais.
Doucement mes yeux s'emplissent
de larmes de déséspoir
qui coulent et pis qui glissent
qui disparaissent dans le noir
Il ne me reste plus Rien
que mon chagrin
et ma vie qui m'échappe des mainsd
Toutes ces choses que je ne comprend pas
et que je ne connaitrais Jamais
On m'avait dis "Tu grandiras"
Ils ont mentis, c'était pas vrai.
J'ai juste fini par oublier
à cacher tout au fond de mon crane
derrière un beau nuage de fumée
jusqu'à ma vie qui se fane
Et mes deux tout petits yeux
se remplissent de larmes de sang
Tout est tellement, tellement vitreux
quand on sanglote tout en dedans.
J'aimerais tant vous explquer
comme le desespoir me prend dans ses charmes
seulement pouvoir vous raconter
l'odeur des larmes.


Lundi 18 janvier 2010 à 17:24

 

http://calamiti-lily.cowblog.fr/images/BnKJr0BIiX.jpgLa fumée ça pique les yeux, chapitre 27
 
Le jour où je suis né, le médecin il avait beau me mettre à l’envers et me filer des claques sur le cul, ya pas eu moyen que je pleure.
Alors, ils ont été obligés de me mettre sous assistance respiratoire pour ouvrir mes poumons. Ma maman elle a eu drôlement peur qu’ils n’arrivent pas à me sauver. Elle a pleuré à ma place jusqu’à ce que mon corps accepte la vie et qu’on me mette dans ses bras. Ca a été long parce qu’ils ont d’abord voulut me mettre en couveuse, sous observation, et me faire tout un tas d’examens. Elle pleurait et pleurait, suppliant qu’on me rende à elle, qu’on lui dise si j’allais bien, et de quelle couleur étaient mes yeux, le tout entrecoupé de sanglots déchirants
 
A mon contact, elle s’est apaisée et s’est endormie en m’enveloppant de son Amour.
Depuis je respire et je vis, et parce que ma maman elle ne sait pas du tout ce qu’elle deviendrait si je n’étais pas là, surtout que je suis le seul qui arrive à lui démêler les cheveux sans lui faire mal.

Dimanche 17 janvier 2010 à 12:11

La fumée ça pique les yeux, chapitre 26

Ma maman, elle a les yeux tout bleus.

Tellement bleus que dedans il doit y avoir au moins le ciel et la mer, et pis aussi un autre truc comme le paradis si ça existe mais sinon je vois pas.

Ya des moments, ses yeux sont tellement et tellement bleus que tout l’éblouie. Ses pupilles sont complètement noyées dans un océan azur. Alors ma maman elle ne parle plus. Elle regarde le monde en l’inondant de bleu.

Et pis des fois, ma maman elle a les yeux tout noirs. Il reste juste un tout petit cercle autour de ses pupilles où tout le bleu semble s’être concentré. Alors le monde entier devient noir lui aussi et il rentre dans les yeux de ma maman et ça lui fait drôlement mal. Son visage n’a plus d’expression que l’angoisse et le désespoir.

Quand ça va vraiment pas fort, ma maman elle dissimule ses yeux derrière ses petites lunettes de soleil. Elle les garde même la nuit parce qu’elle dit qu’elle veut plus jamais voir la lumière du jour, et qu’on ne sait jamais quand il va se lever, ce sale traitre.

Moi, mes yeux, ils sont marrons.

Et même quand je regarde le soleil bien en face ça me fait même pas mal.

_ » Yeux marrons, yeux d’cochon! » il m’a dit, ce sale petit blond aux yeux bleus de Lucas. Je lui ai juré que je lui en mettrait un, de marron, dans sa sale petite gueule, s’il ne la fermait pas tout de suite.

Ma maman elle dit que mon regard il est encore plus fort qu’un expresso italien, mais moi je sais bien que si j’avais eu les yeux bleus, je me serais envolé avec elle bien plus haut que les mouettes.
Mais j’ai les yeux stupidement marrons. Des yeux qui savent même pas pleurer, sauf pour le coup de hot-dogs moutarde mais ça compte pas. Sur que si j’avais eu les yeux clairs, j’aurais pas vu le monde pareil./

Natacha elle dit que j’ai les yeux de mon papa. Moi je me dis qu’en tous cas, Tonio il a les yeux aussi sombres que moi. Sûrement que c’est pour ça que c’est lui, mon papa de cœur.

 

A SUIVRE …

Dimanche 17 janvier 2010 à 2:08

LA   PENSEE   ABSTRAITE   EST  http://calamiti-lily.cowblog.fr/images/1231098321.jpgELLE   JUSTIFIEE   ???????........






http://calamiti-lily.cowblog.fr/images/1231098321.jpg

                                                                       
LA   PENSEE   ABSTRAITE   EST  
 ELLE  
 JUSTIFIEE   ?   ...

Samedi 16 janvier 2010 à 21:52

La fumée ça pique les yeux, chapitre 25

Je suis tout seul à la maison.

C ‘est bizarre, parce que c’est l’heure d’ »Urgence » et que ma maman et Natacha elles sont à fond sue le docteur Quarter.

Il pleut et j’espère qu’elles ne sont pas aller traîner sous la pluie sinon ma maman elle va encore être malade. Non, elles ont dut trouver une télé à squatter pour mater « Urgence ». Je me marre à les imaginer toutes les deux en transe devant les fesses du docteur Quarter. Où qu’elles soient, c’est comme si elles étaient avec moi.

Juste au moment où Quarter est sur le point de réaliser sa première intubation: »on choque! On ballonne! » ya cet abruti de téléphone qui se met à gueuler sa mère. Je décroche.

_ »Allo? » je fais

_ »Allo chéri, c’est moi » elle me dit, ma maman « Je me suis encore fait arrêtée par ces Putains de keufs… »

Derrière, j’entend Natacha qui hurle « Fils de Pute! », ou quelque chose comme ça.

_ »Heu… Natacha est avec moi. » elle me dit.

_ »Tu rentres dans combien de temps? » je lui demande

_ »T’inquiète bébé, très bientôt. En cas de problème, téléphone à Tonio. Promis, je serais là pour t’emmener à l’école demain matin. »

Natacha continue à gueuler qu’elle va tous les niquer un par un s’ils ne la laisse pas sortir sur le champs.

_ »Natacha t’embrasse. » elle me dit, ma maman « Là, elle est un peu occupée… »

Derrière, Natacha rugit quelque chose mais je ne comprend pas quoi.

Maman éclate de rire: »…elle est en train de retourner le commissariat. Bon, va falloir que j’te laisse, p’tit bout, sinon elle va tous les rendre fous… Tu regardais « Urgence »?… »

_ »Oui » je dis « le docteur Quarter est en train de réaliser sa première intubation. Je crois qu’il a réussi. »

_ »Tu nous raconteras? »

Je promets solennellement de n’omettre aucun détail.

_ »Je t’aime, mon p’tit garçon, «  elle me dit « je t’aime plus chaud que le soleil. Et toi, tu m’aimes un petit peu? » elle me demande.

_ »Beaucoup. » Je dis.

_ » Beaucoup-beaucoup? »

_ » A l’infini. »

 

A SUIVRE …

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